L'architecture de la Renaissance italienne

Le célèbre dôme ocre-rose de la cathédrale de Florence semble désormais indissociable du paysage toscan, faisant écho aux courbes des collines environnantes et à la couleur même du paysage. 

Il est l'œuvre de Filippo Brunelleschi, auquel revient d'avoir jeté les bases de ce qui allait être le langage de l'architecture jusqu'à nos jours. «Le temps des géants», «le grand atelier», «l'éclosion de la Renaissance» : la période qui va de 1450 à 1600 est surtout connue du grand public par ses peintres et ses sculpteurs - de Léonard de Vinci à Michel-Ange et Raphaël. Mais l'on attire rarement l'attention sur le fait que ces démiurges pratiquèrent toutes les formes d'art et qu'ils furent aussi des architectes et des maîtres d'œuvre admirables, possédant aussi bien les techniques de la construction que celles de la peinture. D'Alberti à Bramante, de Brunelleschi à Vignole et Sansovino, l'Architecture de la Renaissance italienne offre une analyse attentive et détaillée de la production de ces génies, des innovations qu'ils apportèrent, du contexte historique et culturel dans lequel ils s'inscrivirent, des mouvements qui s'ensuivirent. Et l'étude de Peter Murray se clôt sur ce qui devait être en fait un nouveau commencement : l'œuvre, magistrale, dans la campagne vénitienne, de Palladio, destinée à influencer toute la culture européenne des siècles suivants.