Toscane

Un cyprès qui s'élance vers le ciel tandis que le coteau s'incline, une chapelle abandonnée au milieu des champs, un olivier dont le feuillage oscille sous la brise : autant de grains de beauté qui illuminent la splendeur des paysages. 

Entre les collines qui se succèdent à perte de vue, des cités ont trouvé un espace, bâti un milieu de vie qu'un créateur parfois, a transformé en théâtre : les palais de Florence et de Pise ornent les rives de l'Arno. En d'autres lieux, de tradition étrusque, la ville respire l'air des hauteurs ; Volterra et Montepulciano lancent leurs regards à trente kilomètres à la ronde. Mais partout l'homme est là pour cultiver ce que la nature lui a généreusement offert. Jour après jour, le Toscan chante son attachement au passé et veille à sa renaissance : il ravale les palais anciens, remet sur pied les ruines, replante les cyprès disparus. Car il aime profondément la vie.

Jean Kokelberg, ancien enseignant de littérature, vit à Liège et réside une partie de l'année dans un village de Toscane. Il a publié un beau livre sur Venise (éd. du Perron), un autre sur la Toscane (La Renaissance du Livre, 2002, réimprimé en 2003) et un livre d'art sur les Madones toscanes.